Nous sommes arrivés à Sanibel le 21 janvier pour aller directement au Periwinkle
Campground. Les réservations sont
fortement recommandées, il y a un seul camping sur l’île et il n’est pas très
grand. De plus, plusieurs habitués y
vont à chaque année. Nous y avons
rencontré peu de québécois ( d’ailleurs il y a beaucoup plus d’ontariens sur la
côte Ouest que de québécois ) mais nous avons fait la connaissance de deux
couples avec qui nous avons pris l’apero.
Parmi eux, il y avait des propriétaires de Safari Condo qui ont pas mal
bourlingué. Nous avons plusieurs points
communs avec ces gens et ce fut très agréable.
Ils nous ont donné l’adresse de leur blogue, et en le lisant, on s’est
rendu compte qu’on a presque fait le même voyage qu’eux en Corse. Ils ont également passé six mois sur les
routes en Safari Condo, jusqu’au Mexique.
Nous nous inspirerons certainement d’eux lors d’un prochain voyage. Et probablement, les reverrons-nous.
Sanibel Island est une île magnifique, qui a été bien protégée par ses habitants. On n’y fait pas ce
qu’on veut, en terme de construction, en tout cas c’est loin de ce que propose
de faire le sénateur Massicote à Saint-Bruno.
Pas de constructions en hauteur, pas de développement routier à tout
crin, des pistes cyclables, deux golfs irrigués par des eaux recyclées, des
résidents aussi bien permanents que temporaires, d’une courtoisie
exemplaire. Dès qu’on se pointe pour
traverser la route en vélo, les voitures s’immobilisent et leurs conducteurs
vous saluent. On est loin de la région
de Montréal...En 2010, le Wall Street Journal a inclus Sanibel parmi les 10 meilleurs endroits au USA pour établir une résidence secondaire.
Nous avons traversé l’île en vélo, une bonne trentaine de
km. , avec un retour difficile causé par un lunch trop copieux sur une
terrasse, et un vent contraire. Leçon
apprise…Nous étions allés jusqu‘à Captiva, l’autre île adjacente, dont les maisons en bord de mer sont extrêmement luxueuses. Comme dit mon ami Maurice, tant de misère nous désole…La plage est près du camping et il est facile d’y aller en
vélo en moins de 10 minutes. Cette plage
est bien connue pour la quantité phénoménale de coquillages qu’on y
retrouve. Plusieurs personnes les
collectent, d’ailleurs, ma mère qui adorait aller à Sanibel ,en a monté une
collection impressionnante il y a près de 30 ans.
Encore ici, beaucoup d’oiseaux, dont une
collection importante de perroquets, sur le camping même, ce qui donne lieu à
l’occasion à une cacophonie qui peut déranger à certains moments,
principalement le matin à 6 hres. Notre
site était près de la ménagerie, il y avait même des lémuriens. Réveil
assuré. Un magnifique cygne noir nous
rendait régulièrement visite, puisque nous étions installés sur le bord du
petit lac.
Nous avons joué au golf au Beachview. Le lay out de certains trous y est correct,
alors que d’autres sont plus ordinaires.
Les verts venaient d’être refaits, alors ils tardent à les tondre pour
les renforcer, mais ils étaient d’un vert luxuriant. Dans quelques jours, ils seront
superbes. Pour 75$ par personne, c’était
correct. L’autre terrain, le Dunes m’a
l’air plus beau. Encore là une belle
partie pour Lise. Dans mon cas, un birdie
et trois par en ligne m’ont fait rêver au Pga Tour. Andy était là cependant, caché sur le côté,
et j’ai laborieusement sorti un 92…
La connection Internet est difficile, même avec une carte
Sim, l’île n’étant pas très bien couverte, par At&T du moins. Enfin, comme très fréquemment, c’est la
bibliothèque locale qui est le meilleur endroit pour se brancher. Finalement, la batterie du Campignol a rendu
l’âme, peut-être a-t-elle gelé avant notre départ. On avait dû survolter à l’entrepôt de mon ami
Alain avant de partir. Et on a dû
survolter de nouveau avant de partir, le véhicule n’ayant pas roulé pendant 6
jours. Comme nous sommes maintenant dans
la région de Naples, nous avons pris rendez-vous lundi chez Mercedes. À suivre, pour un compte rendu du Collier
Seminole State Park et de Marco Island qui sont nos prochaines destinations.
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